Fame reprend le concept des émissions de variété des années 70. Au plateau : le réalisateur de l’émission, un présentateur, un groupe de musique composé de quatre musicien.ne.s et un groupe de danseurs-artistes composé de six circassien.ne.s. Les spectateurs seront considérés comme le public d’une sitcom, c’est-à-dire dirigés, avec des panneaux “applaudissements” ou “rires” par exemple.

Les années 70 évoquent la fête, le showbiz, les raves, Woodstock, la culture hippie, la recherche de la performance, les premiers pas sur la lune …

L’intention n’est pas de faire une parodie de cette époque et de l’univers de la télévision mais plutôt, d’apprendre de ses codes, les questionner et créer des parallèles avec le présent. Le public pourra, tout au long du spectacle, faire des liens entre les questionnements politiques et sociétaux de l’époque et ceux actuels.

Revendications écologiques, inégalités sociales, questions liées au genre … multiples sont les sujets abordés qui résonnent encore aujourd’hui.
L’émission répondra tout d’abord aux règles du glamour mais petit à petit des interruptions viendront montrer l’envers du décor du tournage ; le ridicule, le sexisme, l’abus de pouvoir, la manipulation du public, etc.
Fame défendra une technique circassienne exigeante : acrobatie, portés, jonglage, aériens. Avec cette même recherche de la performance destinée à un divertissement accessible à tous, que dans les émissions dont s’inspire Fame. La musique mélangera des reprises de titres phares des années 70 et des chansons aux arrangements plus actuels.

Des intermèdes “publicitaires” viendront ponctuer le spectacle et seront adaptés à chaque lieu dans lesquels Fame jouera. En mettant en avant, avec les codes des années 70′, la structure qui nous accueille, le boulanger du coin de la rue, l’association sportive du village, nous créerons des liens spatio-temporels entre passé et présent.